Ingrédients pour 10 personnes 

Manger-mains d’asperges vertes 

500 g d’asperges vertes (fraîches ou surgelées)
50 g d’huile de colza
6 g de sel
1 g de poivre
15 g de Crudimains

Manger-mains d’asperges blanches

500 g d’asperges blanches en conserve
50 g d’huile
6 g de sel
1 g de poivre
15 g de Crudimains

Oeufs mimosa

4 oeufs
100 g de mayonnaise
1/4 de botte de ciboulette
2 g de sel

Préparation 

Cuire les asperges vertes à l’anglaise. Les rafraîchir immédiatement pour fixer la chlorophylle. Bien les égoutter et les mixer (450 g net) avec l’huile de colza. Rectifier l’assaisonnement, ajouter le Crudimains et terminer l’émulsion. Couler l’appareil dans un bac GN 1/3 et réserver au frais ou en cellule de refroidissement (2 heures minimum). 

Bien égoutter les asperges blanches et mixer 450 g avec l’huile de colza. Rectifier l’assaisonnement, ajouter le Crudimains et terminer l’émulsion. Couler l’appareil dans un bac GN 1/3 et réserver au frais ou en cellule de refroidissement (2 heures minimum). 

Cuire les oeufs durs, les mixer avec la mayonnaise et la ciboulette ciselée.

Démouler les GN 1/3, découper des cubes et dresser sur une assiette. Décorer avec l’appareil aux oeufs mimosa.

-> À noter, l’utilisation du Crudimains (alginate et calcium) permet de réaliser la gélification à froid des crudités mais aussi des cuidités. L’huile de colza permet d’enrichir en oméga-3 et de créer une belle émulsion.


Caroline Berchet, analyste des politiques de santé à l’OCDE, décrypte les différents types de financement de la dépendance en fonction des pays.

Entre des Etats très généreux et d’autres qui consacrent peu de moyens pour aider leur population à financer les dépenses liées à la perte d’autonomie, les solutions varient du tout au tout, explique Caroline Berchet, analyste des politiques de santé à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Quel sera l’impact du vieillissement sur les finances publiques ?

Les dépenses publiques consacrées aux soins de longue durée pourraient au moins doubler d’ici à 2060 pour atteindre plus de 3 % du PIB, contre 1,7 % aujourd’hui. Cette moyenne cache d’importantes disparités. Les Pays-Bas (4,3 % du PIB), la Suède (3,2 %) ou la Norvège (2,4 %) mènent les politiques les plus généreuses avec une couverture publique assez exhaustive et une offre de services formels très développée.

A l’inverse, des pays comme l’Estonie, la Grèce ou la République slovaque y consacrent moins de 0,5 % de leur PIB. C’est clairement un choix politique, même si ces disparités s’expliquent en partie par des différences de structures démographiques.

Quels sont les modèles ­de financement mis en œuvre ?

On distingue trois groupes de pays. Le premier, composé des pays nordiques, des Pays-Bas, du Japon ou encore de la Belgique, propose une couverture universelle avec une prise en charge assez complète.

Ces modèles sont financés par l’impôt (pays nordiques), par une assurance sociale spéciale liée à la dépendance, (Japon et Pays-Bas), ou en intégrant l’essentiel de la couverture de la dépendance dans le système de santé, comme en Belgique. C’est la solution la plus protectrice : la couverture profite à l’ensemble de la population, quelles que soient les ressources de la personne ou de sa famille, même si ces critères peuvent être utilisés pour déterminer la participation individuelle des usagers.

Le deuxième groupe de pays alloue des prestations universelles, en nature ou en espèces, ouvertes à tous, mais dont le niveau dépend notamment des ressources. C’est le cas en France, en Autriche, en Italie… Ces dispositifs ne couvrent donc pas le coût de la dépendance. Les plus démunis sont bien protégés, mais le reste à charge peut être très élevé pour les autres.

Reste les Etats-Unis, où le filet de protection cible les personnes les plus vulnérables. Au Royaume-Uni, le dispositif public couvre ceux ayant un faible niveau de revenu ou de patrimoine, mais reste moins restrictif qu’aux Etats-Unis.

Le maintien à domicile est-il la clé pour réduire les dépenses ?

C’est en tout cas une tendance forte. Le maintien à domicile est moins coûteux que la prise en charge en établissement pour des niveaux de dépendance légère et moyenne, car il suppose souvent l’implication des proches et de la famille.

La France figure parmi les pays de l’OCDE où la proportion d’aidants informels – famille et amis – est la plus forte. En 2013, 16,5 % des plus de 50 ans ac­com­pagnaient un proche, contre 11,4 % en Suède. Or, assumer ce rôle a des répercussions sur la vie sociale, la santé et l’activité ­professionnelle.

Quelles sont les bonnes pratiques pour épauler les aidants ?

Dans la majorité des pays de l’OCDE, la loi accorde un droit à congé pour soutien familial. ­La rémunération de ces congés n’est pas systématique ou est ­plafonnée. A l’exception de la Belgique, avec un congé de douze mois ­rémunéré.

Des pays tels que l’Allemagne, le Royaume-Uni, favorisent un aménagement temporaire du temps de travail. D’autres apportent un soutien financier aux aidants. Des ­allocations existent ainsi dans les pays nordiques, au Royaume-Uni… En France et en Allemagne, les prestations versées aux personnes dépendantes peuvent permettre de rémunérer l’aidant.

Enfin, la plupart développent des centres de soins-relais pour accueillir les personnes dépendantes et offrir un répit aux aidants familiaux. La Suède et les Pays-Bas sont en avance dans ce domaine, alors qu’il existe une pénurie de ces structures en Suisse et en France.

 

source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/20/les-moyens-alloues-a-la-perte-d-autonomie-sont-un-choix-politique_4850634_3234.html


Quoi de plus énervant, lorsque l’on va au restaurant, que de commander un steak frites et de voir le serveur finalement débouler avec un filet de poisson aux légumes ? Les erreurs peuvent survenir, c’est la vie, et le monde de la restauration n’est pas exempt de son lot de petites bourdes. En général, ces erreurs de commande ne sont pas voulues… Mais à Tokyo, un restaurant s’en est carrément fait une spécialité !

Ce « Restaurant aux nombreuses erreurs de commande », dont le nom fait référence au recueil de nouvelles pour enfants « un restaurant aux nombreuses commandes » ( Chūmon no Ōi Ryōriten ) du conteur et poète japonais Kenji Miyazawa, a en effet mis au point un concept plutôt osé.

L’établissement vous propose en effet de commander quelque chose, sans aucune garantie de recevoir ce que vous avez commandé ! Et pour cause : les serveurs sont tous atteints… de la maladie d’Alzheimer.

Credits photo : news.yahoo.co

Credits photo :news.yahoo.co

Credits photo :news.yahoo.co

Credits photo :news.yahoo.co

Credits photo :news.yahoo.co

 

Il s’agit d’un restaurant-concept, qui a été ouvert du 2 au 4 juin dans le quartier de Toyosu, dans la baie de Tokyo. La mission : engager des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, afin de faciliter leur intégration dans la société, tout en éveillant et sensibilisant le public à ce que vivent les personnes atteintes de cette maladie neurodégénérative incurable, qui affecte notamment la mémoire.

Les serveurs peuvent donc se tromper dans votre commande. Mais si vous entrez dans le restaurant en sachant déjà cela,  cela change complètement votre perception de cette expérience… et cela vous fait également voir d’un nouvel œil les personnes atteintes d’Alzheimer ! En effet, on se rend vite compte qu’avec un petit peu de compréhension et de patience de notre part, les personnes atteintes peuvent tout à fait être des membres à part entière de la société.

Mizuho Kudo, une blogueuse culinaire japonaise, a tenté l’expérience et est partie tester le « Restaurant aux nombreuses erreurs ». Elle a commandé un hamburger, s’est retrouvée avec des raviolis « gyoza » à la place… et raconte qu’elle a passé un excellent moment. Même si vous ne savez jamais vraiment ce que vous allez avoir dans votre assiette au final, la nourriture est vraiment délicieuse, et le côté inattendu de la chose y rajoute un certain charme. Et bien sûr, les serveurs et serveuses sont adorables :  tous sourires, ils ont l’air de bien s’éclater et rien que le fait de voir cela vous met instantanément de bonne humeur !

Crédits photo : Mizuho Kudo

Credits photo :news.yahoo.co

Après cette première période d’essai qui fut plutôt concluante, le restaurant éphémère prévoit d’ouvrir une nouvelle fois, le 21 septembre, pour commémorer la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Qui sait, peut-être que si le succès est à nouveau au rendez-vous, le concept pourrait s’établir de manière plus durable ?

 

Source : http://www.demotivateur.fr/article/dans-ce-restaurant-impossible-d-avoir-exactement-ce-que-vous-avez-commande-tous-les-serveurs-sont-atteints-d-alzheimer-10326


Plus question de petites cuillères pour nourrir les résidents dépendants !

La résidence de Piney peut se sentir fière. En effet, son implication dans l’amélioration de l’alimentation des personnes âgées porte ses fruits puisque les résidents mangent mieux.

La résidence de Piney est l’un des premiers EHPAD de l’Aube à s’être formé sur les techniques du manger mains. Pendant 4 jours, Julien GARNIER a accompagné le chef M. Pascal LEPREVOST et ses seconds de cuisine Mme Céline BORTOLOTTI et M. Kévin DOS SANTOS dans cette démarche.

Cette réussite d’ailleurs diffusée par les médias ! (cliquer sur les articles pour pouvoir les lire)


De plus en plus de maisons de retraite soignent les assiettes de leurs résidents. Plus qu’un simple élément de bien-être, un acte thérapeutique qui stimule les personnes âgées.

Par Camille Labro

En nous conduisant au centre Georges-Clemenceau, un hôpital spécialisé dans le grand âge aux abords de Toulon, le médecin gériatre Olivier Gilly multiplie les mises en garde. Les patients de l’unité de réhabilitation cognitivo-comportementale (URCC) où nous nous rendons sont, prévient-il, dans un « état très fragile et instable », « atteints de démence, de troubles neuropsychologiques profonds et d’Alzheimer avancé » ; les échanges sont souvent difficiles, voire impossibles.

On s’attend à tout, et surtout au pire. Après avoir traversé plusieurs couloirs et doubles portes verrouillées, nous arrivons dans une petite unité d’une douzaine de chambres. Trois patients déambulent, hagards, dans le couloir. On sent bien que le quotidien de ces malades, comme celui de l’équipe soignante, n’est pas simple.

Mais aujourd’hui, alors qu’un grand soleil azuréen brille dehors, l’excitation est palpable. Car dans la petite salle de vie, là où les repas sont pris tous les jours, le chef marseillais étoilé Lionel Levy et son commis sont aux fourneaux depuis 9 heures.

A leurs côtés, encadrés par des aides-soignantes vigilantes et visiblement ravies, six patients s’affairent à effeuiller des branches de cerfeuil et peler des légumes, pour la préparation d’un véritable festin : saumon fumé sur pommes de terre fondantes et crème aux herbes, ratatouille en bouchées, aiguillettes de volaille marinées, minitortillas…

Un repas dont tous les patients se régaleront, certains se resservant trois fois du même plat, jusqu’à s’exclamer, en serrant le chef et son commis dans leurs bras : « Quel délice ! Quel délice ! » Du jamais-vu à l’hôpital.

Stimuler les neurones

L’idée est née dans la tête de Nicolas Brocandel, ergothérapeute de l’unité, qui travaille avec le Dr Gilly et leur équipe sur les thérapies non médicamenteuses : plutôt que de multiplier les prescriptions, on stimule les neurones en faisant participer les malades à des activités apaisantes comme la musique, la relaxation sensorielle, le jardinage ou les ateliers culinaires.

« Les patients arrivent ici assommés par les neuroleptiques, explique Olivier Gilly. Notre objectif est de diminuer leurs traitements, de les aider à retrouver de l’autonomie, du plaisir, une conscience et une estime de soi. » Et Nicolas Brocandel d’ajouter : « La cuisine est un moteur formidable pour tout cela. Inviter un grand chef insuffle une dynamique supplémentaire, un peu de magie dans notre démarche. »

« On ne regarde jamais à la dépense pour les médicaments, mais on achète du lapin de batterie s’il coûte quelques centimes de moins ! » Eric Fontaine, nutritionniste

Tous les spécialistes s’accordent à le dire : le grand âge est un défi majeur de santé publique. Selon les projections de l’Insee, un Français sur trois aura plus de 60 ans en 2050, et la proportion de personnes âgées de plus de 80 ans aura doublé, atteignant 10 %.

Un vieillissement démographique qui pourrait, selon Serge Guérin, sociologue spécialiste de la « silver génération », être un véritable atout économique et social, à condition de « se donner les moyens de bien vieillir, en commençant par bien se nourrir ».

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PATRICK PLEUTIN POUR M LE MAGAZINE DU MONDE

Pourtant, dans la sphère médicale, l’alimentation est encore trop souvent reléguée au second plan. « Tout le monde le sait, on mange mal dans les hôpitaux », soupire Eric Fontaine, médecin nutritionniste au CHU de Grenoble et fondateur du collectif Lutte contre la dénutrition.

 

Une situation qui s’aggrave depuis une dizaine d’années puisque, selon lui, la nourriture est le premier secteur grevé par les coupes budgétaires : « On ne regarde jamais à la dépense pour les équipements ou les médicaments, mais on choisit d’acheter du lapin de batterie importé de Chine s’il coûte quelques centimes de moins, on opte pour des plats industriels qui permettent des réductions de personnel, et à force de serrer la vis on arrive à des aberrations nutritionnelles, des menus au-dessous des limites caloriques préconisées par l’OMS. C’est dramatique ! »

Allouer des fonds à l’alimentation

Premières victimes de ces dérives : les personnes âgées, qui représentent environ 50 % de la population hospitalière, et souffrent déjà souvent de dénutrition, de manque d’appétit et de perte d’autonomie.

La solution, pour Eric Fontaine, réside dans l’arbitrage des budgets : beaucoup plus de fonds devraient être alloués à l’alimentation, pour l’approvisionnement comme pour le personnel cuisinier et accompagnant. « Si l’on considérait l’alimentation comme un soin, tout serait différent », lance-t-il, faisant écho au précepte d’Hippocrate « Que ton alimentation soit ta première médecine ». « La nourriture hospitalière est pensée comme une restauration collective qui peut nourrir tout le monde, comme la cantine d’un collège pour un groupe d’ados, alors que chaque malade a des pathologies et des besoins propres. »

« Manger est souvent l’un des derniers plaisirs qui restent aux personnes âgées. Il peut aussi les aider à garder leur joie de vivre» Serge Guérin, sociologue

Lancé il y a quatre ans par l’Agence nationale de la recherche, le projet de recherche Renessens (Réussir écologiquement une nutrition équilibrée et sensoriellement adaptée pour senior) se penche précisément sur cette question.

« Notre réflexion est axée sur l’individualité, explique Eric Commelin, l’un des initiateurs de l’étude et directeur de EC6 Groupe, spécialisé en restauration hospitalière et gériatrique. Nous explorons les méthodes pour améliorer la qualité, les textures mais aussi la valeur nutritive des plats, afin de proposer à chaque senior une alimentation qui tienne compte de ses besoins, capacités et préférences. »

Bref, une alimentation à la carte, pensée en fonction du mangeur. Une quête qui va bien au-delà de la simple nutrition : « Manger est souvent l’un des derniers plaisirs qui restent aux personnes âgées, analyse le sociologue Serge Guérin. Ce plaisir peut également les aider à entretenir les réflexes, les gestes, les goûts, mais aussi à garder leur joie de vivre ainsi que le contact avec les autres. »

Impliquer les patients

Dans les maisons de retraite et les Ehpad (Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), l’idée fait son chemin. Menus plus équilibrés, produits bio et locaux, faits maison, formations culinaires diversifiées, ateliers participatifs, quête du bon, du bien et du beau sont au programme de nombreux établissements.

Le défi est complexe : il faut trouver comment impliquer les patients, parfois très diminués, respecter les règles d’hygiène et de sécurité, préparer des plats appétissants et nourrissants, faciles à mâcher et à avaler, qui puissent éventuellement être attrapés avec les doigts. Car nombre de personnes atteintes d’Alzheimer ne savent plus se servir de couverts. Dans la profession, « le manger-main » (finger food, en anglais) est d’ailleurs devenu un vaste sujet d’étude.

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PATRICK PLEUTIN POUR M LE MAGAZINE DU MONDE

Depuis quelques années, il existe des concours gastronomiques comme Silver Fourchette, un prix bisannuel créé par le Groupe SOS Seniors, auquel 150 cuisiniers d’Ehpad ont participé en 2016, ou la Maison Gourmande lancée par l’association Adef Résidences il y a deux ans, qui récompense des équipes de restauration en Ehpad pour la conception de décors et de petits plats répondant aux spécificités du grand âge. La finale du concours, axée cette année sur la pâtisserie, aura lieu en novembre, à l’école hôtelière Ferrandi, à Paris.

 

Au Foyer du Romarin, à Clapiers (Hérault) près de Montpellier, l’effort est porté sur l’approvisionnement en produits bruts, aujourd’hui à plus de 60 % bio et locaux. Une rareté dans le secteur – la proportion moyenne du bio en restauration collective étant de 3,2 %. « En mangeant mieux, nos anciens deviennent aussi acteurs du futur, explique le directeur de l’établissement Michel Aimonetti. C’est pour nous une gageure de qualité et de santé, tout autant qu’un engagement citoyen. »

Remettre des saveurs et des parfums

Les grands chefs mettent aussi la main à la pâte, contribuant à sa médiatisation croissante. Très sensible à la question de l’alimentation et du vieillissement, le cuisinier triple-étoilé Michel Bras s’est associé à des experts de santé et au géant de la restauration collective Sodexo (qui fournit 1 600 établissements médico-sociaux en France, et n’est pas spécialement réputé pour son raffinement), pour s’atteler au problème du « tout-mixé » – un programme baptisé Harmonie.

L’objectif : limiter au maximum l’alimentation transformée, les purées insipides et les textures gélifiées que l’on donne à gogo aux personnes âgées dès lors qu’elles manifestent le moindre problème de mastication ou de déglutition.

« Un tiers des résidents en Ehpad mangent mixé, alors que 90 % d’entre eux pourraient avoir une alimentation normale, estime l’orthophoniste Xavier Cormary, qui épaule Bras. Le mixé infantilise, réduit le plaisir de manger, et parfois même crée des pathologies là où il n’y en avait pas. Nous essayons de sortir de ce cercle vicieux. »

« Il existe un lien entre mastication et cognition. Grâce à cela les patients retrouvent une activité cérébrale et sensorielle. » Xavier Cormary, orthophoniste

Michel Bras agit ici en conseil, œuvrant à retirer au maximum gélifiants et autres texturants, et à remettre des saveurs et des parfums, des morceaux, du bon pain au levain, des fromages artisanaux. Ou comment retrouver plaisir et émotions partagées sur les tables des seniors, sans pour autant oublier les contraintes spécifiques de ces mangeurs fragiles.

A La Maison d’Annie, l’un des Ehpad pilotes du programme dans la commune de Saint-Étienne, cela fait deux ans que le mixé a été éradiqué du menu. Ici, les cuisiniers dressent les assiettes devant les convives, les résidents préparent la soupe ensemble plusieurs fois par semaine, et même ceux qui ont le plus de mal à manger réapprennent à mastiquer grâce à la créativité attentive du chef. « Les résultats sont enthousiasmants, assure Xavier Cormary. Étant donné qu’il y a un lien entre mastication et cognition, les patients retrouvent une activité cérébrale et sensorielle ainsi qu’une certaine autonomie. »

 

source : http://www.lemonde.fr/acces-restreint/m-le-mag/article/2017/06/11/9156ef8a5890c637cb4e6b5c1cdbc1e2_5142136_4500055.html


Si les besoins nutritionnels à partir de 55-60 ans restent assez similaires à ceux de la population des adultes en général, quelques particularités sont à prendre en compte dans l’alimentation des séniors, comme l’augmentation des apports nécessaires en protéines. Quelles quantités consommer ? Comment bien choisir ses protéines ? Le point dans cet article.

À partir de 60 ans, il est recommandé de consommer 1,10 à 1,25 g de protéines par kilogramme de poids et par jour. Une ration légèrement augmentée par rapport à celle qui est préconisée avant 60 ans (1 g de protéine par kilogramme de poids par jour). Par exemple, si vous êtes une femme pesant 65 kg (et que cela correspond à une corpulence « normale » par rapport à votre taille), votre ration quotidienne devrait tourner entre 71 et 81 g de protéines par jour.

Attention ! Pour être au plus près de vos besoins réels, il faut faire ce calcul sur la base d’un indice de masse corporelle (IMC) théorique de 25. Prenons le cas d’une personne très maigre pesant 45 kg (alors qu’elle devrait en peser 60) : si l’on calcule son besoin en protéines sur la base de ses 45 kg actuels, cela va renforcer la dénutrition puisque ses apports en protéines seront d’emblée trop faibles. Pour calculer son IMC, sachez que l’on divise son poids par sa taille au carré exprimée en centimètres. Par exemple, vous mesurez 1,60 m et pesez 70 kg, votre IMC est de 27,3. Si votre IMC est compris entre 18,5 et 25, votre corpulence est jugée « normale », de 25 à 30 vous êtes considéré « en surpoids » et au-delà de 30, votre corpulence entre dans la catégorie « obésité ». A contrario, entre 16,5 et 18,5, vous êtes considéré comme « maigre ».

Maintenant que vous connaissez les besoins recommandés, comment parvenir à la quantité requise en protéines ? Lesquelles choisir et quand faut-il les consommer ? Première précision et non des moindres : un steak de 100 g n’apporte pas 100 g de protéines ! En moyenne 100 g de viande ou de poisson n’apportent « que » 20 g de protéines. Il faut donc en consommer deux fois par jour pour arriver à ces apports conseillés, en complétant avec plusieurs produits laitiers, qui sont d’excellentes sources de calcium, mais aussi de protéines.

Comment choisir sa viande et son poisson ? En plus de la dimension économique, qui compte beaucoup dans ce choix, l’importance de varier au maximum les ressources pour profiter aussi des autres micronutriments (vitamines, oméga-3, etc.) présents en quantités variables selon les espèces.

Les viandes blanches (blancs de poulet, escalopes de veau, aiguillettes de canard…) ont l’avantage d’apporter des protéines de bonne qualité et peu de matières grasses. La viande rouge fournit plus de fer mais ne devrait pas être consommée que deux ou trois fois par semaine maximum, en limitant les plus grasses (type entrecôte ou côte de bœuf).

La question du choix du poisson est un peu plus complexe, en raison des contaminations possibles de certaines espèces en substances chimiques. Ces contaminations sont surtout nocives pour la santé des femmes enceintes et enfants en bas âge. Néanmoins, il est utile pour tout un chacun de connaître les poissons les plus susceptibles d’être concernés par ce problème. L’anguille et la carpe peuvent contenir de fortes teneurs en PCB ; la lotte, le bar, le flétan, le thon, le brochet et la dorade sont les espèces les plus à risque de contamination par le mercure.

Voici les recommandations de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) à ce sujet :
– si vous mangez du poisson qu’une fois par semaine, privilégiez les espèces riches en oméga-3 (saumon, maquereau, sardine, etc.) ;
– si vous mangez du poisson deux fois par semaine, vous pouvez miser sur d’autres espèces en complément (rouget, dorades, anchois, brochet, flétan, turbot) ;
– enfin, si vous consommez du poisson plus de deux fois par semaine, il est conseillé de se tourner ensuite vers des catégories plus maigres (cabillaud, colin, sole, thon en boîte).

Les protéines laitières sont également très intéressantes d’un point de vue nutritionnel. Lait, yaourts, fromages, crèmes desserts… les laitages complètent très bien la viande et le poisson dans leurs apports en protéines. Les fromages, notamment ceux à pâte dure (comté, beaufort, gruyère suisse…), sont très concentrés sur ce plan-là, apportant entre 25 à 30 g de protéines pour 100 g.

Les œufs sont également une excellente source de protéines. C’est même une alternative de choix pour les personnes qui mangent moins de viande, notamment du fait de difficultés de mastication. Il faut trois œufs pour avoir autant de protéines que dans 100 g de viande ou de poisson.

On oubliera pas pour autant les protéines végétales. Il conviendra cependant d’associer céréales et légumineuses dans un même temps repas pour le respect de l’équilibre en acides aminés essentiels.

 

Source : http://www.lasciencesimplement.fr/alimentation-des-seniors-besoins-proteines/


Au début de l’année 2017, le centre hospitalier régional d’Orléans a pu inaugurer son nouvel hôpital. Entièrement neuf, celui-ci a commencé à accueillir des patients en 2013 après quelques années de travaux.

Le projet avait pour but d’optimiser la prise en charge des patients et de mieux s’adapter aux évolutions médicales. Il a également été l’occasion de centraliser la production alimentaire en installant une cuisine centrale neuve. Le service de restauration a donc complètement été modernisé, intégrant la technologie Microlide pour garantir une traçabilité optimale.

Par ailleurs, l’écologie est inclue dans la logistique générale de la préparation au conditionnement des plateaux repas. La cuisine parfaitement équipée permet aux équipes de restauration d’être performantes au quotidien et d’utiliser des techniques culinaires novatrices.

Cette logistique de restauration moderne facilite le travail du personnel par l’automatisation de certaines tâches contraignantes et permet la production de repas de qualité pour l’intégralité des patients du centre hospitalier, pour les résidents de quatre EHPAD et pour le personnel.

SENES s’est impliqué dans le projet afin d’accompagner les opérations de production des menus en manger mains et en textures modifiées. L’expertise en formation et en produits de SENES a donc été mise à contribution pour que tous les patients et résidents puissent bénéficier de repas de qualité.

Retrouvez le projet avec plus de détails ici.

 


Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, Ségolène Neuville, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, et Pascale Boistard, secrétaire d’État chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie, ont signé une convention avec l’Union sociale pour l’habitat (USH) pour l’adaptation des logements et du cadre de vie du parc social à la perte d’autonomie des résidents liée au vieillissement ou au handicap.

Cette convention d’une durée de trois ans vise à mobiliser les bailleurs sociaux autour des besoins liés à la prise en compte de la perte d’autonomie liés à l’âge ou au handicap dans tous les registres de la gestion patrimoniale, locative, sociale et de proximité. Sa signature engage le mouvement HLM sur trois axes vis-à-vis de l’État :

  • développer une offre de logements adaptés ;
  • améliorer l’articulation avec les politiques locales ;
  • encourager l’innovation et capitaliser les bonnes pratiques.

Un comité de pilotage suivra la mise en œuvre des engagements prévus dans la convention tels que :

  • la réalisation d’une enquête pour recenser les logements adaptés au vieillissement et au handicap en fonction de critères communs et le suivi des travaux effectués pour favoriser une meilleure adéquation entre l’offre et la demande au profit de personnes en situation de perte d’autonomie ;
  • l’expérimentation de démarches partenariales à l’échelle locale pour favoriser une approche globale et la coordination de l’ensemble des acteurs locaux et des politiques : urbanisme, équipements publics, habitat, services… Si le bâti se doit d’être accessible, les personnes doivent aussi pouvoir se déplacer et accéder aux services dont elles ont besoin ;
  • l’organisation d’une 3ème édition du concours « HLM, partenaires des âgés » et la mise en place d’un concours similaire sur le thème du handicap dès 2017 ; ces initiatives participent notamment à la sensibilisation sur ces sujets et à la valorisation des bonnes pratiques.

Annoncée à l’occasion du Congrès HLM réuni à Nantes les 27, 28 et 29 septembre 2016, la convention s’inscrit dans le cadre du rapport annexé à la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV) du 28 décembre 2015, de la convention signée le 5 juillet 2016 entre l’État et dix acteurs majeurs investis dans le domaine de l’adaptation des logements aux personnes en perte d’autonomie et de la conférence nationale du handicap de mai 2016.

« Que la question d’autonomie soit liée à l’âge ou au handicap, le parc social doit permettre l’accueil et le maintien à domicile de chacun, dans des conditions de confort et de sécurité appropriées. Si plus de 65 000 logements sociaux ont déjà bénéficié de travaux d’adaptation depuis 2012, ces questions constituent un enjeu majeur des prochaines décennies et cette convention doit permettre d’amplifier cette dynamique sur les années à venir »a déclaré Emmanuelle Cosse.

Pour Ségolène Neuville,« cette nouvelle convention permettra de sensibiliser et de mobiliser les bailleurs sociaux aux nouveaux besoins d’habitat des personnes handicapées. Aujourd’hui, la demande est de développer des formules alternatives entre le domicile privé et l’établissement médico-social garantissant à la fois inclusion sociale et vie autonome. C’est collectivement que nous pouvons transformer les modes d’accompagnement de demain et l’implication du parc social est essentielle. ».

« La convention que nous signons aujourd’hui avec l’Union sociale pour l’habitat participe de l’esprit de la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Favoriser l’adaptation des logements et du cadre de vie à la perte d’autonomie et au handicap, c’est permettre aux personnes intéressées par ces adaptations de rester des citoyennes et citoyens à part entière. C’est leur garantir, et c’est le moins que nous puissions faire, une liberté de choix le plus longtemps possible », a déclaré Pascale Boistard.

Une démarche nationale pour développer l’habitat inclusif pour les personnes en situation de handicap

« Choisir son chez-soi » est la demande légitime des personnes en situation de handicap. Elles souhaitent ne plus être contraintes de choisir entre une vie autonome à domicile, qui peut être vécue par certaines personnes comme une source d’isolement et d’exclusion sociale, et la vie collective en institution.

Afin de satisfaire cette demande croissante, la stratégie nationale a pour objectif de favoriser le développement de formules d’habitat inclusif. Elle se décline autour de trois axes :

  • Impulser une démarche nationale en faveur de l’habitat inclusif pour les personnes en situation de handicap
  • Sécuriser économiquement les modèles d’habitat inclusif
  • Lever les obstacles juridiques au montage de projets d’habitat inclusif

 

Rappel des engagements de la convention signée le 5 juillet 2016

  • Augmentation de l’objectif quinquennal fixé dans le plan national d’adaptation de 2012 : dépassé en 2016, l’objectif d’adaptation aux contraintes de l’âge et du handicap de 80 000 logements du parc privé a été revu pour atteindre 100 000 logements privés adaptés d’ici fin 2017. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 mobilise 20 millions d’euros supplémentaires pour l’adaptation des logements ;
  • Signature d’une convention entre l’Etat et l’USH (prévue au rapport annexé à la loi ASV) ;
  • Implication plus forte de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) et de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) pour accompagner les professionnels du bâtiment à mieux prendre en compte les questions de perte d’autonomie des personnes âgées ;
  • Lancement d’une démarche de territoires préfigurateurs pour organiser les filières locales d’adaptation des logements (repérage des ménages, diagnostic, travaux, financement, accompagnement) en vue de faciliter les démarches pour les citoyens souvent freinés par la multitude d’interlocuteurs ; en lien étroit avec les conférences des financeurs.

Source : http://solidarites-sante.gouv.fr/archives/archives-presse/archives-communiques-de-presse/article/perte-d-autonomie-des-personnes-agees-ou-en-situation-de-handicap-l-etat-et-l


La ministre de la Santé, Marisol Touraine a annoncé la mise en place de nouvelles mesures visant à améliorer la prise en charge et l’accompagnement des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et s’appuyant sur une approche non médicamenteuse, globale et pluri-professionnelle. Détails et explications.

Avant d’aller plus loin, rappelons qu’aujourd’hui en France, on estime que trois millions de personnes (aidants, familles et proches) sont touchées par la maladie d’Alzheimer et on dénombre plus de 900.000 malades dans l’Hexagone. Un nouveau malade est détecté toutes les 7 secondes dans le monde et il n’existe actuellement aucun traitement curatif.

Ceci étant, la Haute autorité de santé (HAS) a jugé en octobre 2016 que le service médical rendu des médicaments indiqués dans le traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer était insuffisant… Se pose alors la question du maintien de leur remboursement. Ou pas.

La ministre de la Santé (qui a déjà déremboursé pas mal de traitements) s’était alors engagée à ne pas dérembourser ces médicaments tant qu’il n’existerait pas de parcours de soins garantissant une prise en charge adaptée aux malades d’Alzheimer. « Le déremboursement peut en effet entraîner une perte de chance pour les patients » précise encore le communiqué du ministère.

Dans cet esprit, la ministre a demandé au Professeur Michel Clanet de proposer un protocole qui permette d’améliorer le repérage, le diagnostic et la prise en charge des malades d’Alzheimer en évitant les situations d’errance. « Les recommandations que contient ce rapport prennent en compte la place des médicaments, les alternatives médicamenteuses, l’accompagnement médico-social et la place des aidants » souligne le communiqué.

Les mesures prises cette semaine seront mises en œuvre cette année assure le ministère. En voici les grandes lignes : à partir du 1er novembre 2017, les consultations de médecine générale visant à informer les patients et à définir un traitement face à une maladie neurodégénérative seront revalorisées à 60 euros.

A cette même date, les médecins généralistes pourront réaliser jusqu’à trois « visites longues » annuelles au domicile des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer à un tarif de 70 euros. La durée de la consultation pourra ainsi être adaptée aux besoins de la personne (évolution de sa maladie ou des pathologies associées, présence ou non d’un aidant pour l’accompagner, etc.).

Par ailleurs, un programme de formation dédié aux maladies neurodégénératives sera proposé aux professionnels de santé. Enfin, vingt unités cognitivo-comportementales supplémentaires seront ouvertes sur le territoire national, pour moitié en 2017.

Pour la ministre, ce n’est qu’au terme de la mise en œuvre de ces mesures que la question du maintien ou non du remboursement des médicaments aujourd’hui prescrits dans le traitement symptomatique de la maladie pourra se poser.

Source : http://www.senioractu.com/Alzheimer-de-nouvelles-mesures-pour-les-patients_a19906.html

Réussir à allier les plaisirs du goût aux impératifs diététiques incontournables de l’alimentation des personnes âgées : c’est le défi que doivent relever les chefs cuisiniers des maisons de retraite.

Respecter l’équilibre nutritionnel

Dans la grande majorité des cas, les maisons de retraite sont très soucieuses de respecter l’équilibre nutritionnel des personnes âgéesdont elles ont la charge et font généralement appel à des professionnels de la diététique pour élaborer leurs menus. Ceux-ci interviennent à plusieurs niveaux. Ils sont chargés de vérifier la composition des plats, le respect de tous les types de régimes alimentaires des pensionnaires et la variété des produits utilisés.

Eviter la dénutrition

Les besoins nutritionnels des personnes âgées étant très particuliers, il est primordial de vérifier si la maison de retraite que vous avez sélectionnée pour héberger la personne âgée à votre charge est assez pointilleuse en matière de nutrition.
Malheureusement, les personnes âgées ont tendance à négliger leur alimentation et sont souvent sujettes à la sous-alimentation. Privés des nutriments essentiels au bon fonctionnement de leur organisme, les seniors ne montrent plus une assez grande résistance à la fatigue et aux maladies.

Respecter les régimes alimentaires

En maison de retraite, les repas sont cuisinés sur place pour pouvoir permettre la fabrication de plats respectant les régimes alimentaires de chacun des pensionnaires. En effet, certaines personnes âgées suivent un traitement médicamenteux qui leur interdit le sel. D’autres ont des problèmes de dentition et ne peuvent manger que des aliments mixés ou des soupes.
Le personnel des cuisines doit donc être particulièrement bien organisé pour assurer la préparation des repas suivant toutes ces contraintes mais également leur distribution dans les chambres ou en salle.

Des ateliers cuisines

Pour aider les pensionnaires de maisons de retraite à retrouver le plaisir du goût et le désir de manger, certaines maisons de retraite, mettent en place, des ateliers cuisine. Les résidents mettent la main à la pâte et s’efforcent de participer à la fabrication des petits plats. Certains  font ensuite goûter leurs réalisations à leurs amis et à leur famille. D’autres ajoutent même leur petite contribution aux recettes. Cette animation est très appréciée par les résidents. Elle leur permet également d’organiser des repas ou des goûters originaux et qui sortent un peu de l’ordinaire de la résidence.

Des repas gastronomiques

Pour égayer le quotidien des personnes âgées, certains établissements proposent, à certaines périodes de l’année, des repas gastronomiques, à leurs résidents. Ceux-ci sont préparés par de vrais chefs et donnent lieu à des moments de fête car ils sont souvent agrémentés de petites animations. Ces initiatives permettent également de redonner le goût de la nourriture aux personnes âgées.

 

Source : https://www.retraiteplus.fr/lalimentation-en-maison-de-retraite/maisons-de-retraite-allier-les-plaisirs-du-gout-aux-imperatifs-dietetiques-des-personnes-agees